Mal des montagnes : guide pratique
Vous avez prévu une rando en haute montagne ou un séjour au ski ? Avant de chausser vos bottes, il faut connaître le mal des montagnes. C’est une réaction courante quand on monte trop vite et que l’organisme manque d’oxygène. Pas besoin de panique : avec les bons réflexes, vous pouvez éviter les désagréments.
Comment reconnaître les premiers signes ?
Les symptômes apparaissent souvent entre 2 000 et 3 000 mètres, mais chaque corps réagit différemment. Le plus fréquent, c’est le mal de tête qui s’intensifie quand on se penche ou qu’on regarde le ciel. Ajoutez à ça une fatigue inhabituelle, des nausées, voire un léger vertige. Si votre respiration devient courte en marchant doucement, c’est aussi un indice.
Ces signes sont généralement légers au départ et passent parfois inaperçus. Le problème, c’est quand ils s’aggravent : vomissements répétés, toux sèche ou gonflement du visage. Dans ce cas, il faut descendre rapidement ou demander de l’aide médicale.
Que faire pour soulager rapidement ?
La première règle d’or, c’est la descente. Même 300 mètres peuvent faire une différence. Si vous ne pouvez pas redescendre tout de suite, restez assis, buvez de l’eau et respirez profondément. L’oxygène en bouteille est très efficace ; beaucoup de refuges en haute altitude en proposent.
Des médicaments comme l’acétazolamide (Diamox) peuvent prévenir ou réduire les symptômes si vous savez que vous êtes sensible à l’altitude. Prenez-le avant la montée, selon les indications du professionnel de santé. Les anti‑nausée en vente libre aident aussi à calmer le ventre.
En plus des traitements, quelques astuces simples évitent le mal des montagnes : montez progressivement (pas plus de 300 m par jour après 2 500 m), hydratez-vous régulièrement (au moins 2 L d’eau par jour) et dormez bien. Évitez l’alcool et les somnifères, ils diminuent la respiration.
Si vous avez déjà eu le mal des montagnes, notez ce qui a fonctionné pour vous. Chaque expérience aide à ajuster votre plan pour la prochaine sortie. Et surtout, écoutez votre corps : il donne toujours un signal avant de vous mettre en danger.
En résumé, connaître les signes précoces, monter doucement et garder de l’oxygène sous la main sont les clés pour profiter des sommets sans souci. Vous êtes prêt à prendre la montagne du bon pied ? Bon trek !
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